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Finiles désagréments de la ménopause ! La ménopause correspond à une forte diminution de la sécrétion par l'organisme des hormones sexuelles (œstrogène et progestérone). L'étape précédant cette période est appelée la périménopause. C'est en fait durant cette dernière que tous les symptômes bien connus apparaissent : bouffées de chaleur, jambes lourdes,
Bonjour en pre-menopause depuis 1an 1/2 avec des hauts et des bas, je recherchais un produit pour supprimer mes bouffées de chaleur nocturnes et diurnes.(environ 20 par 24h). Je supportais plus. J'ai voulu essayer Meno+. Quel soulagement ! Des le 1er jour les bouffées étaient moins intense, et aujourd'hui après 4jours, 1ere matinée sans
Jai 49 ans et demiDepuis Avril 2021plus de règles.Au me suis pas posée plus de questions que ça..mais là depuis Avril 2022Dur,dur ..Fatigue, nervosité, migraine,sueurs nocturnes, insomnie ,
Unefatigue et l’irritabilité peuvent apparaître à la suite des insomnies fréquentes engendrées à travers ce phénomène. La plupart des bouffées de chaleur traduisent une résultat soudaine de rut qui monte jusqu’au visage. Les bouffées de chaleur décrivent une impression soudaine de chaleur laquelle monte jusqu’au bouille.
Pourde nombreuses femmes, la ménopause est souvent synonyme de symptômes désagréables tels que des bouffées de chaleur, des problèmes d’humeur ou d’insomnie Mais ces soucis, qui
nonton film silat mandarin series subtitle indonesia. Bonjour, Je fais suite au dernier stage des Jing fang de Lyon et soumet donc le cas d’une patiente que j’aurai aimé étudier en cours Femme de 55 ans Consulte pour une surdité soudaine survenue il y a un an, suite à une marche en plein vent, et après 1 pneumonie mal soignée. Signes actuels Gros acouphènes en continu, pression dans les oreilles, bruit de cocotte minute ou frigo dans les oreilles, comme saoûle. Surdité+++ malgré les appareils auditifs Transpirations très importantes la nuit, bouffées de chaleur la nuit. Passe régulièrement du chaud au froid frilosité intérieure dans tout le corps sans différence de température extérieure. Adore la grosse chaleur, le vent la fatigue. N’aime pas les boissons froides, même en été. Elle boit température ambiante. Pas soif, s’oblige à boire, et quand elle boit, son système digestif marche mieux. A toujours la sensation de devoir râcler la gorge, comme enrouée en permanence. Urines petites quantités, très fréquentes le matincar boit un grand bol de thé au petit déj. Première miction plus chargée mais sans odeur. Boit le plus le matin, se lève la nuit si elle a beaucoup bu la veille. Matin 4x et après midi 4x, toujours en petites quantités. Constipation chronique depuis petite fille. Va mieux depuis 1 mois grâce aux courgettes et quand régime alimentaire riche en légumes. Aujourd’hui Selles molles avec odeur. Bon appétit, manger la calme, la détend mais doit perdre 8 kgs. En permanence ballonnée, mais très peu raisonnable côté équilibre alimentaire. Lombalgie chronique, sensation de brûlure. Dr aux genoux. Quand elle se frotte les deux jambes, ça va mieux. vertiges depuis 1 mois quand couchée. Céphalées. Depuis peu, dort 5h d’affilée, se réveille moins fatiguée, mais sinon insomnie chronique. Fatigue pour un rien depuis la surdité soudaine. Caractère colérique un peu mais surtout angoissée. Angoisses avec oppression épigastrique, abdominale, elle bout de l’intérieur, elle n’est pas tranquille, avec difficulté respiratoire. Irritable et angoissée, elle va aux toilettes toutes les 5 min avant d’aller à son rdv d’acupuncture. Abdomen souple. Beaucoup de bouffées de chaleur en ce moment. Langue rouge sans enduit, indentée pouls ?? Diagnostic Syndromes combinés Taiyang Shaoyang Yangming Traitement Xiao Chai Hu Tang + Gui Zhi Jia Gui Tang + Da Huang à part pour le faire cuire plus longtemps et perdre l’effet laxatif mais avoir l’effet sur dysphorie et transpi abondante + vinaigre de cidre avant de boire la décoction. Qu’en pensez vous? Merci de votre participation.
L’humeur ou thymie est une disposition affective de base influencée par le vécu émotionnel et instinctif, donnant un éprouvé agréable ou désagréable ou encore oscillant entre les deux. Les troubles de l’humeur se distinguent de l’humeur normale soit par l’intensité de leurs manifestations, soit qualitativement par la nature des émotions éprouvées décalage par rapport à la situation. ETAT DEPRESSIF La tristesse est une variation normale de l’humeur, dans la mesure où elle n’est pas associée à d’autres symptômes, et quand elle survient dans un contexte de perte, de frustration, de séparation, d’insatisfaction. La dépression est un état pathologique de l’humeur qui associe plusieurs éléments appartenant à trois registres de troubles la dépression de l’humeur, le ralentissement psychomoteur, et des symptômes somatiques. 1°THYMIE DEPRESSIVE Elle associe à des degrés divers une douleur morale dont les éléments sont -une culpabilité intense c’est de ma faute, je m’en veux énormément » -des pleurs, une tristesse -une auto-dévalorisation je ne vaux rien, j’ai échoué, je n’en suis pas capable » -un pessimisme je n’y arriverai jamais, le monde est pourri » -un sentiment d’indignité je ne suis pas à la hauteur », châtiment je dois être puni » -des ruminations je n’arrête pas d’y penser, je tourne en rond avec mes idées » -une anhédonie plus rien ne me fait plaisir » un émoussement affectif -perte de plaisir et d’intérêt indifférence aux sollicitations habituellement agréables -anesthésie affective incapacité à ressentir des affects joie, tristesse, ennui, dégoût -conscience douloureuse du trouble une instabilité des affects -anxiété, instabilité agitation anxieuse, se met à pleurer pour un rien -irritabilité réaction par de l’agressivité à la moindre sollicitation ou contrariété -intolérance ne supporte plus rien ni personne -crises de larmes et parfois une idéation suicidaire qu’il est toujours nécessaire d’explorer. 2° RALENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR Versant psychique -monoïdéisme incapacité à penser à plusieurs choses en même temps, fixation sur une idée -bradypsychie lenteur d’idéation -bradyphémie ralentissement du débit verbal, parfois jusqu’au mutisme - aboulie indécision, incapacité à se projeter, à organiser l’avenir -trouble de l’attention, de la mémoire, de la concentration -impression d’écoulement lent du temps et versant moteur -repli, isolement -clinophilie reste de nombreuses heures ou toute la journée au lit -prostration immobile sans communication, éventuellement en position foetale - mouvement rares ou ralentis -faciès figé, hypomimie diminution de l’expressivité et des mouvements du visage -voix monocorde faible, perte de la prosodie -incurie négligence corporelle -contact hyposyntone contact peu présent, peu chaleureux -perte de l’élan vital perte du dynamisme 3° SYMPTOMES SOMATIQUES Touchent les fonctions instinctuelles -insomnie, réveils nocturnes, insomnie d’endormissement ou matinale -somnolence diurne, hypersomnie non réparatrice -anorexie ou hyperphagie avec variations corrélatives du poids -baisse de la libido, impuissance, anaphrodisie mais on trouve aussi des symptômes somatiques divers -asthénie -céphalées, constipation, algies diverses lombaires, musculaires, digestives -troubles neurovégétatifs nausées, vertiges, hypotension orthostatique, sécheresse buccale, bouffées de chaleur 4° FORMES CLINIQUES mélancolie intensité des signes de dépression associés souvent à des idées délirantes, en particulier des idées de culpabilité centrifuge dépression masquée plaintes somatiques prédominantes dépression pseudo-démentielle ETAT MANIAQUE L’euphorie est une variation normale de l’humeur en réaction à un événement heureux et positif pour l’individu, qui associe un sentiment intime et profond de bien-être, de plénitude psychique et physique et qui s’exprime par des attitudes gestes vifs, amples, parler haut, rires et une mimique exprimant la joie. L’euphorie niaise se caractérise par une joie improductive avec un ralentissement psychique, un sujet qui se satisfait de tout et est facilement admiratif démence frontale. L’euphorie expansive survient dans un contexte d’hyperactivité psychomotrice. L’état maniaque est un état pathologique de l’humeur dont les symptômes sont opposés à ceux de la dépression. Le caractère pathologique est lié à l’intensité des symptômes, leur permanence dans le temps différent d’un état émotionnel transitoire réactionnel à un évènement heureux, et l’absence de corrélation cohérente avec un évènement positif. PRESENTATION -extravagance, impudeur, débraillé, maquillage outrancier …. -hypermimie faciès très expressif et très mobile, grimaces colère, peur, dégoût, passion -affectation exhibée élégance exagérée CONTACT -hypersyntone, familier, ironique -agressif, hautain, hargneux ou au contraire et parfois simultanément jovial, coléreux, érotique.. HUMEUR -exaltation ou élation de l’humeur humeur gaie en décalage avec la situation -euphorie, expansivité -versatilité de l’humeur labilité thymique passe du rire aux larmes, voire irritabilité -hyperhédonie plaisir accru dans toute activité -mégalomanie idées de grandeur, se sent capable de tout entreprendre, de tout réussir EXCITATION PSYCHOMOTRICE Versant psychique -tachypsychie accélération du cours de la pensée -fuite des idées commence une phrase, perd le fil, enchaîne sur une autre idée, dispersion de l’attention -coqs à l’âne changements inattendus de thèmes au cours du discours, relâchement des associations enchaîne des idées sans lien -logorrhée parle beaucoup voire graphorrhée écrit beaucoup -ludisme, jeux de mots, automatismes verbaux slogans, récitations, proverbes et versant moteur -désinhibition se déshabille sur la voie publique, comportement d’hyperséduction -achats inconsidérés achats démesurés et inadaptés de voitures, maisons, bijoux, vêtements de marque, de manière compulsive -agitation motrice stérile débute des actions sans les achever démontage de moteurs, de chauffe eau … -instabilité motrice incapacité à tenir en place, à rester assis, passe d’une activité à une autre -excitation motrice permanente y compris la nuit TROUBLES SOMATIQUES -hyperphagie, ou anorexie perte des besoins, donc de la sensation de faim -potomanie exagération de la consommation d’eau, dipsomanie d’alcool ou au contraire déshydratation par perte de la sensation de soif et hypersudation -invulnérabilité au froid -insomnie rebelle un des premiers symptômes à apparaître -hypersexualité avec relâchement de la censure morale et éthique FORMES CLINIQUES manie suraigüe -agitation motrice excessive qui devient fureur, rage, violence -crise clastique casse tout autour de lui -exaltation avec revendication de droits, affirmation orgueilleuse d’une supériorité -agressivité importante, disparition de l’aspect ludique -retentissement important sur l’état général accès hypomaniaque -symptomatologie maniaque atténuée -excitation intellectuelle en rupture avec la personnalité antérieure créativité, originalité, initiatives audacieuses mais non déraisonnables, réparties faciles, mémoire vive -hyperactivité mal contrôlée décisions hâtives, inconsidérées mariage, divorce, travail -trouble du caractère impatience, irritabilité, autoritarisme, agressivité -insomnie manie délirante état mixte où se côtoient des éléments de la série maniaque et de la série dépressive
Les bouffées de chaleur font partie des symptômes principaux de la ménopause et sont souvent peu agréables à vivre pour les femmes ménopausées. Heureusement, grâce aux plantes, les bouffées de chaleur ne sont plus une fatalité ! Astuces-Pratiques vous invite à découvrir dans cet article les meilleures plantes contre les bouffées de chaleur et leurs différentes utilisations. Les bouffées de chaleur touchent en moyenne 3 femmes sur 4 à la ménopause. Avec la prise de poids et les infections urinaires, les bouffées de chaleur font partie des symptômes désagréable de la ménopause. Ces dernières se traduisent par une sensation soudaine et brutale de chaleur au niveau du visage, conduisant alors à l'augmentation de la transpiration. Les bouffées de chaleur sont appelées "sueurs nocturnes" lorsqu'elles se produisent pendant la nuit. Si elles ne durent généralement qu'une à 2 minutes, elles peuvent se multiplier tout au long de la journée et de la nuit, conduisant alors à un inconfort quotidien chez les femmes ménopausées. Pour améliorer votre bien-être et limiter les bouffées de chaleur pendant la ménopause, sachez qu'il existe des solutions naturelles à base de plantes. Vous trouverez ci-dessous une sélection des meilleures plantes contre les bouffées de chaleur ! Quelles sont les meilleures plantes contre les bouffées de chaleur ? Pour faire face aux bouffées de chaleur et limiter leur apparition de jour comme de nuit, il est intéressant de se tourner vers des alternatives comme les plantes. En effet, certaines plantes ont des effets similaires aux hormones naturelles et permettent aux femmes de diminuer leurs symptômes durant la période de pré-ménopause et de ménopause. Si vous aussi vous souffrez de bouffées de chaleur et que vous souhaitez améliorer votre confort au quotidien, les plantes ci-dessous devraient vous être d'un grand secours ! Les bienfaits de la lécithine de soja le soja en général peut être utilisé de différentes façons et sous différentes formes lait de soja, lécithine de soja, pousses de soja... afin d'améliorer le confort des femmes ménopausées. En imitant l'action des œstrogènes naturels de la femme, la lécithine de soja fixe le calcium sur les os pour prévenir l’ostéoporose et prévient l'apparition des bouffées de chaleur. Il est conseillé d'en consommer au petit-déjeuner, à raison de 40 à 80 mg par jour, en cas de bouffées de chaleur au cours de la journée. Les bienfaits de la sauge la sauge est certainement la plante par excellence des femmes ménopausées car elle agit efficacement sur la plupart de leurs symptômes transpiration excessive, problèmes de circulation sanguine, digestion difficile... Préparées en infusion à prendre 3 fois par jour, les feuilles de sauge sont riches en phytoestrogènes naturels. Les bienfaits du gattilier le gattilier ou arbre au poivre est avant tout connu pour son action apaisante sur les règles douloureuses. Mais il intervient également durant la période de pré-ménopause afin de régulariser les cycles menstruels. Pris sous forme de complément alimentaire gélules ou d'huile essentielle, le gattilier sera l'un des meilleurs régulateurs naturels des bouffées de chaleur. Avant de prendre l'une de ces plantes, il est conseillé de demander l'avis de votre médecin afin d'éviter les effets secondaires et contre-indications.
Bouche pâteuse, cernes, mauvaise haleine… La triste réalité est que ces maux ne viennent jamais seuls. Les personnes qui en sont affligées souffrent aussi, en général, de fermentation intestinale, avec gaz et gonflements du ventre après les repas, d’un teint jaunâtre, de nausées, de maux de tête, de bouffées de chaleur et d’insomnie, avec réveil entre 1 heure et 3 heures du matin. Et ce n’est pas bon selon l’approche naturopathique, qui vise à rétablir la santé en rééquilibrant le mode de vie, ces signes indiquent un manque de bile, ce qui peut avoir de graves implications à long terme. Les naturopathes proposent des solutions naturelles pour stimuler la production de bile. Les voici. Mais permettez-moi d’abord d’expliquer précisément ce qu’est la bile. Bile un liquide intelligent et éco-responsable » La bile est un des produits les plus intelligents élaborés par votre corps. Elle est fabriquée par le foie à partir des déchets récupérés dans votre sang. Le sang est en effet chargé de bactéries, toxines alimentaires, alcool, microbes, cellules mortes, ammoniaque, restes de médicaments, de pesticides, et d’hormones usées. Le foie récupère tout cela, jusqu’à 100 % des impuretés lorsqu’il fonctionne bien, et les décompose grâce à des enzymes. Il évacue ensuite les déchets en les envoyant dans le tube digestif dans un liquide appelé la bile. Mais cette bile, loin d’être inutile, joue un rôle crucial dans la digestion c’est elle qui casse les graisses en tout petit morceaux et qui permet qu’elles soient absorbées par l’intestin. Si vous vous trouviez à la sortie de votre estomac, à l’endroit où votre nourriture chargée de graisse entre dans l’intestin, vous verriez arriver un jet de bile qui transforme cette graisse en mousse émulsion, à la manière du liquide vaisselle. La nourriture indigeste, pâteuse et grasse devient légère elle peut voyager facilement le long de l’intestin et tous les bons nutriments seront assimilés dans le sang. Enfin, le foie utilisant aussi le cholestérol pour fabriquer des acides biliaires, une bonne production de bile entraînera une baisse du taux de cholestérol sanguin. C’est ce qui se passe quand le foie fonctionne bien, et que la production de bile est donc abondante. Quand le foie fonctionne mal Malheureusement, si le foie fonctionne mal et qu’il ne produit pas assez de bile, cela provoque les ennuis suivants les toxines de votre sang ne sont pas correctement évacuées. Elles stagnent dans l’organisme et dans le foie, provoquant potentiellement une liste interminable de maladies, dont les cancers mais aussi des allergies, de l’asthme, des maladies auto-immunes, de la dépression, des maladies cardiaques, de l’obésité, de la fatigue chronique, etc. ; votre taux de cholestérol monte1 ; votre digestion est perturbée, provoquant maux de ventre, nausées, migraines après les repas, bouche pâteuse, mauvaise haleine, teint et œil jaunâtre, poches sous les yeux et insomnies ; la bile stagne dans une poche située entre le foie et l’intestin, appelée vésicule biliaire ». Elle s’épaissit et les déchets commencent à s’agglomérer pour former de petits calculs cailloux qui augmentent peu à peu de volume. Avec le temps, la vésicule devient paresseuse et l’écoulement de la bile vers l’intestin ralentit encore. Des calculs quittent la vésicule et se coincent dans les canaux, créant des crises très douloureuses. La seule solution » sera alors l’ablation de la vésicule biliaire. Il y a donc un quadruple intérêt à vous préoccuper tout de suite du fonctionnement de votre foie, si vous souffrez des symptômes ci-dessus vous préviendrez une foule de maladies ; votre digestion se rétablira et vous serez débarrassé de tous les problèmes provoqués par la mauvaise digestion des graisses ; et enfin, vous éviterez les crises de calculs biliaires et une pénible opération chirurgicale. Stimuler le fonctionnement du foie et la production de bile La première plante à consommer est l’artichaut. L’artichaut a la propriété démontrée de faire augmenter la production de bile, à tel point qu’il est contre-indiqué en cas d’obstruction des voies biliaires parce que la stimulation de la production de bile pourrait provoquer de graves Connu depuis l’Antiquité pour son effet sur la digestion, l’artichaut entre dans la composition de nombreuses préparations traditionnelles destinées à stimuler la production de bile dans la médecine européenne. Vers le milieu du XXe siècle, des Italiens ont isolé de l’artichaut un composé qu’ils nommèrent cynarine, qui fut utilisé pour stimuler le foie et la vésicule biliaire, de même que pour faire baisser les taux de cholestérol jusque dans les années 1980, où la cynarine fut remplacée par des médicaments de synthèse. Sous quelle forme prendre l’artichaut ? Traditionnellement, les produits d’herboristerie à base d’artichaut se présentaient sous la forme de feuilles fraîches ou séchées, de jus de la plante entière ou de divers extraits liquides ou solides. De nos jours, on trouve dans le commerce des extraits normalisés à 5 % de cynarine et des extraits secs de feuilles en comprimés ou en capsules. Selon un essai mené auprès de 454 sujets3 et une étude à double insu avec placebo portant sur 244 patients4, l’extrait d’artichaut 640 mg par jour, en 2 doses soulage les malaises digestifs reliés à un mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire et du foie. Plusieurs autres études de grande ampleur ont montré que l’artichaut réduit les problèmes digestifs sans provoquer d’effets indésirables5. Vous appréciez cet article ? Je vous invite à vous inscrire gratuitement à la Lettre Santé Nature Innovation. ✓ Désabonnement à tout moment. Mangez des légumes amers Les substances amères, comme celles qu’on retrouve dans l’artichaut, la chicorée, les endives, les épinards, le pissenlit, l’arragula et le chardon-Marie sont utilisées en herboristerie pour traiter les troubles de la bile. On attribue généralement cet effet aux flavonoïdes que renferment ces plantes. Le problème est que les variétés sélectionnées dans le commerce sont de plus en plus dénaturées, les gens n’appréciant, ou ne supportant plus l’amertume comme autrefois. Vous aurez plus de chance cependant de trouver des espèces traditionnelles, non sélectionnées – et donc plus amères – de ces légumes si vous les achetez en boutique bio. L’extrait de racine de gingembre stimule la production de bile La racine de gingembre est traditionnellement utilisée pour favoriser la digestion. On la retrouve dans des douzaines de prescriptions traditionnelles chinoises pour compenser les effets d’ingrédients potentiellement toxiques. La racine de gingembre contient des monoterpènes, des sesquiterpènes et des gingérols qui sont très antioxydants, et aident donc le foie à faire son travail de décomposition des toxines. Des expériences ont montré que le gingembre augmente le niveau d’enzyme cholestérol-7-hydroxylase, qui stimule la conversion du cholestérol en acides biliaires il diminue donc le niveau de cholestérol dans le sang, et augmente la production de bile. Je rappelle que le gingembre peut virtuellement être ajouté à tous les plats et boissons imaginables. Il ne coûte pas cher, se conserve plusieurs semaines au frigo, et vous pouvez, à l’aide d’un presse-ail, en mettre un peu partout. Son goût est très agréable, frais, et ses vertus ne s’arrêtent pas à la production de bile plus à ce sujet dans une future édition de Santé Nature Innovation. Faites-vous un peu plus de bile Voilà, ces conseils devraient vous aider à vous faire plus de bile, si vous en avez besoin. Votre santé et votre bien-être y gagneront sur tous les tableaux. A votre santé ! Jean-Marc Dupuis
Photographe Auteur Coup de Pouce Santé Des solutions naturelles aux bouffées de chaleur 20 oct. 2011 Légères ou graves, les bouffées de chaleur associées à la périménopause peuvent être contrôlées. Des solutions naturelles pour diminuer l'inconfort lié à ces sueurs quotidiennes! Les bouffées de chaleur touchent 70 à 85 % des femmes en périménopause, perturbant souvent leur sommeil. D'intensité légère à grave, les bouffées de chaleur apparaissent souvent justes avant ou durant les périodes menstruelles et deviennent plus fréquentes lorsque les périodes menstruelles sont définitivement terminées. Elles disparaissent normalement un an à deux ans après la ménopause. La ménopause correspondant à l'absence de règle pendant au moins un an. Les symptômes des bouffées de chaleur expriment un déséquilibre du corps. Pour le corriger, il faut est important de prendre le temps de trouver les habitudes qui amplifient les symptômes. Parmi les facteurs qui peuvent accentuer les bouffées de chaleur, on note l'anxiété, la présence de tensions ou une alimentation riche en sucre. Voici quelques conseils simples pour aider à diminuer l'inconfort dû à ces sursauts de température. Éviter l'alcool, le café, les épices, les soupes et les breuvages chauds qui peuvent déclencher les bouffées de chaleur. Boire deux litres d'eau par jour. Ceci aide à prévenir la déshydratation de la peau et des muqueuses. Mettre de côté les sucres, ce qui comprend les sucres raffinés dans les desserts, mais aussi toutes les farines blanches incluant le pain baguette, les pâtes et le vin. Limiter la consommation de fruits. Deux fruits par jour suffisent. Augmenter la consommation de légume. Limiter les portions de céréales pain, pâte, muffins, riz... Deux portions de céréales par jour sont suffisantes. S'assurer d'avoir des protéines à tous les repas. Ne pas sauter de repas, surtout pas le petit-déjeuner. Cela influence la glycémie niveau de sucre dans le sang, en plus de causer un stress à l'organisme. Ajouter des collations équilibrées le matin et en après-midi pour stabiliser la glycémie. Une hypoglycémie peut provoquer des bouffées de chaleur. Opter pour une collation avec des protéines, du genre dix amandes avec un fruit, de l'humus avec des crudités ou un yogourt nature agrémenté de fruits. Manger des crucifères tous les jours brocoli, choux de Bruxelles, chou-fleur, chou frisé. Ces légumes sont riches en idole-3-carbinol et en sulforaphane. Ces nutriments sont importants pour l'équilibre des hormones, pour optimiser le travail du foie et diminuer les risques du cancer du sein. Consommer des aliments riches en phytoestrogènes comme la fève de soya, les graines de lin, les noix, les céréales entières, les pommes, le fenouil, le céleri, le persil, la luzerne, que les phytoestrogènes? Les phytoestrogènes sont des hormones naturelles que l'on retrouve dans les plantes et dans l'alimentation quotidienne. Elles sont présentes, notamment, dans les pommes, les carottes, l'avoine, les prunes, les olives, les pommes de terre et les graines de tournesol. Le soya et les graines de lin sont des aliments considérablement riches en phytoestrogènes qui se lient aux récepteurs des œstrogènes présents dans les cellules. Les phytoestrogènes ont deux fonctions s'il y a une carence d'œstrogène, elles vont aider à combler ce manque. S'il y a surplus d'œstrogènes, elles les neutralisent en les empêchant de prendre place sur les récepteurs qu'elles occupent. Les bioflavonoïdes contenus dans plusieurs plantes et fruits, tels que la pelure blanche des agrumes, les cerises, les canneberges, les bleuets, la peau des raisins et le trèfle rouge, sont une autre bonne source alimentaire de phytoestrogène. On peut ajouter un supplément de vitamine C avec des bioflavonoïdes puisqu'il semblerait que la prise de 1000 mg quotidienne soulagerait les bouffées de chaleur. Plusieurs recherches confirment que l'ajout de protéines de soja dans l'alimentation peut diminuer la fréquence ainsi que l'intensité des bouffées de chaleur. Une étude faite avec des femmes prenant un supplément de 90 mg d'isoflavones ingrédient actif du soya conclut à une diminution de 50 % des bouffées de chaleur. Selon la Dre Christiane Northrup, auteure de plusieurs ouvrages sur la ménopause, la plupart des femmes auraient besoin de 100 mg à 160 mg d'isoflavones de soja par jour pour obtenir un soulagement significatif des symptômes de la ménopause. Encore un bienfait de l'activité physique De plus, plusieurs études prouvent que l'activité physique quotidienne réduit la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur. Les femmes sédentaires risquent plus d'avoir des bouffées de chaleur modérées ou importantes que les femmes qui font régulièrement de l'exercice. Tout simple faire 30 minutes de marche trois fois par semaine. Quelques trucs de plus... Prendre soin de soi. Faire une chose qu'on aime par jour, s'accorder des moments de relaxation une lecture, un bon bain, l'écoute d'une musique, des exercices de respirations. Bref, trouver des moyens pour diminuer le stress. S'assurer d'avoir des sources alimentaires d'oméga-3, tels que le maquereau, les sardines, le saumon, le hareng, les crevettes, les graines de lin tous les jours ou prendre un supplément d'oméga3 à raison de 1500mg par jour. Une étude rapporte que la consommation d'oméga3 diminue la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur. Consommer des graines de lin doré biologique ¼de tasse moulue par jour. On peut moudre les graines de lin dans un moulin à café et les ajouter à une soupe, à une boisson ou à un yogourt. On peut aussi les saupoudrer sur les céréales et les salades. Il est préférable de débuter avec une petite dose puis de l'augmenter graduellement. Certaines personnes sont sensibles à l'effet laxatif des graines de lin. L'herboristerie contre les bouffées de chaleur La plante à privilégier est l'actée à grappe noire Cimicifuga racemosa. Traditionnellement, cette plante est utilisée pour diminuer les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. De plus, son effet sur le système nerveux peut aider à diminuer l'anxiété et la dépression. Une dose de 80 mg est suggérée, selon la plupart des études. Une autre plante intéressante est la sauge Salvis officinalis. À favoriser lors des sueurs nocturnes en raison de son action antisudorifique. On privilégie la tisane en petite dose, et ce, régulièrement durant la journée. La sauge est plus efficace lorsqu'on la prend plusieurs fois par jour ¼ c. à 1 c. à thé par tasse d'eau infusée 15 à 20 minutes. On pense à la prendre froide pour réduire la transpiration. Un naturopathe sera en mesure de conseiller les plantes adéquates, mais il faut être prête à attendre trois à quatre semaines avant de voir une amélioration. Références The effect of dietary soy supplementation compared to estrogen and placebo on menopausal symptoms a randomized controlled trial, Lucio O. Carmignani, Adriana Orcesi Pedro, Lucia H. Costa-Paiva, Aarão M. P., Maturitas; 2010; Nov. 67 3 262-69. The effect of dietary soy supplementation on hot flushes, Paola Albertazzi, Francesco Pansini, Gloria Bonaccorsi, Laura Zanotti, Elena Forini, Domenico De Aloysio, Obstetrics & Gynecology; 1998; Jan 91 1 129-35.Erratum Obstetrics & Gynecology; 2001; Oct; 984 702. Efficacy and safety of a phytoestrogen preparation derived from Glycine max L. Merr in climacteric symptomatology a multicentric, open, prospective and non-randomized trial, A. Albert, C. Altabre, F. Baro, E. Buendia, A. Cabero, Cancelo, C. Castelo-Branco, P. Chantre, M. Duran, J. Haya, P. Imbert, D. Julia, Lanchares, P. Llaneza, M. Manubens, A. Minano, F. Quereda, C. Ribes, F. Vazquez, Phytomedicine; 2002; Mar 92 85-92. Does physical exercise influence the frequency of postmenopausal hot flushes?, Hammar M, Berg G, Lindgren R, Acta Obstetricia Gynecologica Scandinavica; 1990; 695 409-12. Physical exercise and vasomotor symptoms in postmenopausal women, Ted Ivarsson, Anna-Clara Spetz, Mats Hammar, Maturitas; 1998; Jun 3;292139-46. Effects of ethyl-eicosapentaenoic acid omega-3 fatty acid supplementation on hot flashes and quality of life among middle-aged women a double-blind, placebo-controlled, randomized clinical trial, Lucas M, Asselin G, Mérette C, Poulin MJ, Dodin S., Menopause; 2009; Mar-Apr; 162 357-66. A systematic review of herbal medicinal products for the treatment of menopausal symptoms, Huntley AL, Ernst E., Menopause; 2003; Sep-Oct; 105 465-76. Manaturopathe
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